1. Constat : La maltraitance, un fléau aux multiples visages
La maltraitance — qu’elle soit physique, verbale, psychologique, ou par négligence, engendre des conséquences graves et durables :
- Santé mentale : troubles anxieux, dépression, troubles post traumatiques, troubles de l’attachement, troubles alimentaires, troubles de la personnalité.
- Santé affective : sentiment d'impuissance ou de toute puissance, difficulté à établir des relations saines, peur de l’intimité ou dépendance affective.
- Santé publique : coût économique élevé (soins, arrêts de travail, délinquance), reproduction intergénérationnelle de la violence.
La maltraitance n’est pas seulement un acte. C’est une culture, une mémoire, une blessure qui se transmet.
2. La Bientraitance et l'autorité bientraitante : Une réponse globale et transversale
Face à ce constat, la bientraitance et l'autorité bientraitante s’imposent comme une approche à la fois préventive, curative et structurante :
- En santé mentale : elle favorise l’estime de soi, l'estime des autres, et la reconstruction identitaire.
- En santé affective : elle restaure la confiance, la sécurité émotionnelle et la capacité relationnelle.
- En santé publique : elle réduit les coûts sociaux, brise les cycles de violence, et mobilise les acteurs autour d’une culture du soin.
3. Recommandations et perspectives
- Reconnaître la bientraitance et l'autorité bientraitante comme un levier de politique publique.
- Former les professionnels à l'autorité bientraitante dans tous les secteurs (santé, éducation, justice, social).
L'expression "autorité bientraitante" souligne que l'autorité n'est pas un pouvoir de domination. Elle est une force qui s'exerce avec respect, écoute et sollicitude.
Reconnaître la bientraitance et l'autorité bientraitante comme un levier de politique publique, c'est passer d'une vision défensive (éviter le pire) à une vision proactive (construire le meilleur) en faisant de la qualité des relations humaines et la considération de la dignité un objectif central de l'action de l'état, de la famille, de l'individu.
Reconnaître la bientraitance et l'autorité bientraitante comme un levier de politique publique, c'est passer d'une vision défensive (éviter le pire) à une vision proactive (construire le meilleur) en faisant de la qualité des relations humaines et la considération de la dignité un objectif central de l'action de l'état, de la famille, de l'individu.
Violence tolérance zéro, même en soi - Bientraitance et autorité bientraitante, fondement et solution de santé: mentale, affective, publique.
